Août creuse sa tranchée
Les brises en amont remontent des fleuves jusqu'à nos peaux dorées
Les autochtones m'encerclent mais leur méfiance est amortie par quelques cumulonimbus
Le café restaurant de l'Industrie s'élargit au nord
Au sud, s'élargit
Il a greffé ses alvéoles au milieu de la cage thoracique de cette rue sans répit
Assis sous son haleine, on s'adosse à la soirée
La chaleur a enfin oublié sa vindicte
Elle file doux
Août 2012
Grande rue de la Guillotière
Lyon